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Propositions et recommandations
Intégrer le (très) long terme, les
préoccupations relatives à un développement durable,
réaliser davantage d’études et de recherches prospectives (la
prévention nécessite une vue prospective).
Développer les approches en terme de coût
global ou généralisé, intégrant le
long terme et les coûts écologiques (une telle proposition est
également contenue dans le Rapport Bidou), y compris les coûts
de démolition (au futur, de façon prospective), ou plutôt
de déconstruction sélective.
Mieux connaître, par des enquêtes et
études statistiques, et suivant les types de bâtiment,
la géographie et les causes des démolitions : dégradation
des bâtiments (problèmes de conception ; de mise en œuvre, ou
défaut d’entretien ?, coûts de réhabilitation), coûts
de fonctionnement et de maintenance, évolution des besoins ou des aspirations,
pressions sur le foncier, dégradation de l’environnement local, expropriation
pour cause d’utilité publique (en précisant la cause).
Pour la préservation, restauration, réhabilitation du patrimoine
régional des constructions en terre (qui reste très
important), développer - en liaison avec le programme Gaïa de
CRATerre - un programme de sensibilisation et de formation d’artisans ; dans
le même temps, sensibiliser les propriétaires de ce parc.
Reconnaître le rôle déterminantdes collectivités publiques (rôle
pilote, effet de démonstration, préalable à une généralisation),
par le biais de ce qu’elles imposent ou demandent dans les appels d’offres,
et le promouvoir. C’est notamment une voie privilégiée en Allemagne,
et l’ouverture des marchés publics à la concurrence, dans le
cadre du marché européen, permettra aux plus avancés
(notamment aux entreprises des pays d’avant-garde) de disposer d’atouts supplémentaires
: atout à l’exportation, au lieu d’un handicap.
Attribuer les marchés au " mieux-disant ",
plutôt qu’au " moins-disant " ; dans les appels
d’offres, demander que soient proposées des variantes plus écologiques
(éco-variantes), qu’il s’agisse de construction, de réhabilitation
ou de démolition.
Etendre les études d’impact sur l’environnement
aux constructions d’une certaine importance (seuil à déterminer,
et à abaisser progressivement), ainsi que le suggère le Rapport
Bidou ; intégrer la phase de démolition (ou de déconstruction
sélective) dans les études d’impact.
Introduire de nouvelles dispositions dans le permis
de construire ? Le Rapport Bidou n’y est pas favorable. Toutefois,
la demande d’indications sur le devenir après-usage (lors de la démolition),
au moins pour les constructions d’une certaine importance, pourrait être
de nature à sensibiliser les concepteurs et les postulants.
Lors de la livraison d’une construction, rendre
obligatoire la remise d’un " pense-bête " relatif
à l’entretien.
Allonger la durée des garanties des fabricants
et constructeurs, le cas échéant l’élargir
à de nouveaux aspects ; ou bien inciter à une démarche
volontaire en ce sens.
En ce qui concerne le montant des prêts bancaires
et l’endettement maximal, tenir compte du coût complet ou généralisé.
La durée des prêts pourrait
elle-même être modulée en fonction de la qualité
de la construction (proposition à discuter plus avant avec des établissements
de prêts).
Systématiser les permis de démolir
? Lorsqu’ils sont requis, la demande devrait comporter des indications
sur le devenir des déchets. Dans le cadre d’appels d’offres à
des entreprises de démolition, ces indications devraient être
fournies (ainsi, en Suède, alors que le permis de démolir était
une formalité, les contractants doivent aujourd’hui indiquer quel devenir
est prévu pour les déchets de démolition).
Responsabiliser l’ensemble des acteurs,
développer une culture environnementale des différents acteurs.
Développer la formation, éviter
les sous-qualifications.
Elargir les fonctions du " coordonnateur
de chantier ", qui représente la " mémoire
du chantier ".
En raison des grandes difficultés à prévoir les besoins
du futur et promouvoir la flexibilité des réalisations : " plateaux "
remodelables, supports de grande portée, etc.
De façon plus limitée, en ce qui concerne le chauffage, le
Rapport Bidou se prononce en faveur de bâtiments
" réversibles " au plan énergétique
; cela conduit à préconiser, dans les immeubles chauffés
à l’électricité, des réserves dans les structures,
permettant le passage à un autre mode de chauffage.
Limiter l’emploi de matériaux composites,
de systèmes " sandwich " ; promouvoir les systèmes
dissociables.
A la lumière des chantiers expérimentaux
de déconstruction sélective, en tirer des leçons (conseils)
pour les futures constructions.
Lors de la conception et de la mise en chantier, ne
pas négliger la végétation préexistante, " indigène "
; minimiser les quantités de déblais, ce qui constitue du reste
un gage de bonne intégration au site ; pour des déblais excédentaires
à évacuer, rechercher des utilisateurs intéressés,
à proximité ; promouvoir des " bourses "
locales d’information offre/demande et d’échanges.
Pour les emballages (palettes bois,
fûts, etc.), préférer et promouvoir le réemploi,
le multi-rotations ; appliquer plus strictement le décret de juillet
1994 relatif aux emballages industriels et commerciaux (obligation de valorisation).
Une attention particulière devrait être portée au cas
des palettes : promouvoir les palettes multi-rotations, les systèmes
de consignation et la standardisation (modèles standardisés
interchangeables), dissuader l’usage de palettes en aggloméré
avec colles éco-toxiques.
Matériaux d’isolation : veiller
aux problèmes relatifs à l’après-usage des matériaux
foisonnants, examiner plus avant les possibilités de développement
de matériaux cellulosiques, notamment de matériaux d’isolation
à base de fibres cellulosiques de récupération.
Peintures, vernis, colles (pour revêtement
de sols, etc.) : utiliser les produits portant la marque " NF-Environnement "
; élargir l’application de la marque à d’autres produits, notamment
: peintures antirouille, colles (autres que revêtements de sols), ainsi
que produits de traitement du bois ; au delà, qualifier non seulement
des produits, mais des " systèmes de protection "
(produits, procédés d’application, compatibilités, etc.).
Promouvoir les traitements biologiques et thermiques
du bois.
Pour les résidus de peintures et vernis
(le cas échéant colles) non utilisés, essayer de promouvoir
des bourses d’échange.
Plâtre : éviter l’application
directe du plâtre (frais) sur briques, parpaings, béton ; utiliser
plutôt des plaques de plâtre, ou d’autres fabrications ; proscrire
la mise en décharge de déchets de plâtre en mélange
avec des déchets fermentescibles.
Matières plastiques : renforcer
la culture générale et la culture technique à leur sujet
; promouvoir la connaissance de méthodes simples d’identification des
différentes sortes de matières plastiques ; limiter l’application
des matières plastiques présentant un potentiel de nocivité,
notamment après-usage.
Renforcer l’attention sur la mise en œuvre de l’armature
(ferraillage) des bétons et sur les conséquences et coûts
associés à une mise en œuvre non satisfaisante.
Impliquer les filières de production et
de distribution pour qu’elles intègrent le devenir, y compris
après-usage, des produits qu’elles fabriquent et commercialisent. Les
systèmes de reprise par le fournisseur peuvent être organisés
sur une base obligatoire ou volontaire ; le second cas correspond par exemple
la marque " Retour " de l'ADEME, à promouvoir.
Faire valoir la spécificité et renforcer
les savoir-faire des métiers de la démolition.
Rendre la mise en décharge plus difficile
et plus coûteuse ; appliquer la loi de 1992, réservant
la mise en décharge aux déchets " ultimes ",
d’ici 2002 ;
Faire de la prévention des déchets
de bâtiment un atout à l’exportation (au lieu d’un
handicap) pour les entreprises, en raison d’une avance dans la réflexion
et les réalisations dans ce domaine.
Développer la fréquentation du Centre
de sensibilisation à la construction écologique " Terre
vivante " à Mens (38), renforcer ses moyens, promouvoir d’autres
Centres dans la Région, et au delà un réseau de pôles
plus spécialisés.
Promouvoir l’architecture bio-climatique.
Faire en sorte que l’enseignement de l’éco-architecture
soit présent dans toutes les Ecoles d’architecture.
Mettre en place une formation de 3ème
cycle de " préventique " dans le domaine du bâtiment.