Le système de base renvoie là encore à une corde attachée à ses deux extrémités et à des poids suspendus en certains points (fixes) de la corde ; il en résulte des arcs, correspondant aux distances entre les poids ; les angles formés entre ces arcs sont fonction des poids relatifs et des distances entre les poids. Pour des poids donnés, on peut aussi changer les distances entre les poids, et repérer à nouveau les angles formés ; ou encore, pour des longueurs d’arcs et des angles entre ces axes donnés, on peut rechercher les poids correspondants.
Le système est ensuite complexifié, pour passer à un espace à trois dimensions et à étages multiples : il peut comporter plusieurs cordes suspendues reliées, au moins pour partie, aux mêmes poids. On augmente ensuite le nombre d’étages en suspendant à nouveau des cordes aux poids (ou aux arcs) précédents ; ces cordes sont à leur tour munies de poids, etc. ...
En plaçant l’ensemble ainsi obtenu au-dessus d’un miroir, on peut voir la forme du futur édifice, aux forces équilibrées.
De plus, pour alléger la charge de l’édifice, notamment dans ses étages supérieurs, Gaudi (fils de chaudronnier) a utilisé le fer, qui permet en outre de réaliser de plus grandes portées, ainsi que la brique ; à Barcelone, " la Predera " fournit un remarquable exemple d’arcs caténaires en briques.
Copyright © RecyNet / 2001