A Shanghai, il existe des centres de rachat / revente pour certaines fractions des ordures ménagères. Les récupérateurs ou directement les ménages y déposent les déchets recyclables, pour lesquels ils sont rémunérés selon une liste fixe de prix. Les matériaux et objets recyclables sont triés puis envoyés vers des usines de traitement gérées par la municipalité. La municipalité est aussi également du nettoiement des rues, de la gestion du réseau d’assainissement, du ramassage et du stockage des ordures, etc.
502 centres ont pour fonction d’acheter, stocker et équilibrer les flux des matériaux récupérés et recyclés. Plus de 1 000 agences disséminées dans les zones rurales alentours, travaillent avec l’usine centrale de recyclage (elles sont commissionnées). 36 agences (chacune employant environ 300 personnes), se sont ouvertes pour récupérer les matériaux recyclables d’origine industrielle. Afin de compléter ce système, il existe en plus 15 usines de transformation, 59 centres de négoce spécialisés et 121 magasins de revente de matériaux réutilisables ou recyclés et récupérés des ordures.
Shanghai compte environ 4 millions de téléviseurs et 1,3 millions d’ordinateurs. Si l’on considère un taux de renouvellement du parc d’environ 5% par an, il y aurait production de 100.000 unités (téléviseurs, ordinateurs) par an dans les ordures ménagères.
Au niveau du recyclage des DEEE, l’Agence nationale de la communication téléphonique et électronique a installé plus de 80 points de dépôt pour la collecte des portables et ordinateurs usagés. Nokia a lancé son propre service de récupération des portables sur ses 97 points de réparation et 14 points de service après vente. Jusqu’à la fin 2002, c’est ainsi plus de 0,5 tonnes de portables et de piles usagés collectée.
Jusqu’à avril 2003, 50% des habitants de Shanghai bénéficiaient de différents conteneurs pour le tri sélectif, ce qui a permis de collecter 380.00O tonnes de déchets recyclables (dont 48 millions de boîte plastique soit 26.00 tonnes), 247 tonnes de déchets toxiques (Journal de la libération du 10 juin 2003).
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