La filière d'abattage et de découpe des animaux
Tous les co-produits de l'industrie d'abattage peuvent représenter des sources de pollution parfois sévères pour l'environnement. En principe, néanmoins, les déchets d'abattoirs sont limités en quantités et en nature quand la structure de production a mis en œuvre une organisation et un pilotage qui prévoit la récupération maximale des co-produits valorisables, et quand les opérateurs d'aval (équarrissage, industrie du cinquième quartier et industrie de l'alimentation d'animaux de compagnie) garantissent à l'entreprise un écoulement des matières valorisables et non valorisables.
La réglementation sanitaire cependant, contraint et encadre assez strictement cette industrie en ce qui concerne l'élimination des solides organiques (saisies, déchets de parage et de dégraissage, etc.). De sorte que les déficiences locales ou les contraintes imposées de l'industrie du cinquième quartier (équarrissage compris) pèsent toujours sur les performances économiques des entreprises.
Ainsi se superpose à la répartition de dénomination technique des sous-produits entre déchets et co-produits, celle des professionnels qui arbitrent la rentabilité de leurs circuits de valorisation.
Techniquement, les sous-produits d'abattage considérés comme des déchets au sens strict (non valorisables hors filière équarrissage et agriculture, économiquement coûteux à l'entreprise ou pertes incontournables), sont essentiellement des sources de pollution .
Du point de vue des industriels, cette liste doit être élargie à des matières solides organiques qui, par le jeu des contraintes économiques ou locales, peuvent être amenées devenir des "déchets ultimes" (de fait) et à être stockés en décharge, structurellement ou ponctuellement. Ainsi, il est nécessaire d'ajouter à la liste précédente les éléments des issues .
Ces sous-produits sont la plupart du temps élevés au rang de co-produits et font l'objet d'un véritable marché d'envergure souvent nationale, parfois internationale.
Les saisies, les viandes et matières organiques souillées ont des circuits imposés les circuits d'équarrissage. Et parfois des circuits économiquement intéressants comme l'industrie du pet-food.
Régulièrement, les acteurs de l'interprofession font le point de la valorisation du cinquième quartier. Il semble qu'en une décennie, la situation ne se soit pas davantage éclairée quant à la quantification des marchés, à la consolidation des valorisations, au développement de la recherche et développement. Il pourrait être jugé du contraire, tant la fragilité de la profession est devenue évidente. C'est pourquoi peu d'éléments nouveaux ont été relevés et peu de chiffres sont réellement exploitables.
Tous les co-produits de l'industrie d'abattage peuvent représenter des sources de pollution parfois sévères pour l'environnement.
Déchets de ce secteur |
Nous allons essayer de trouver une voie de valorisation à chacun de ces déchets.
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