Warning: include(passwd.inc.php): failed to open stream: No such file or directory in /home/recyconsult/public_html/recy.net/outils/iaa-expert/iaa-exp21.php on line 1
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Les problèmes techniques
Plus qu'une méthode, voici quelques problèmes techniques fréquemment
rencontrés, d'un point de vue opérationnel, lors de la mise en
place d'une gestion des déchets.
Après la collecte des déchets au sein de l'entreprise pour le
stockage dans la/les benne(s), plusieurs problèmes peuvent surgir :
Les sociétés de type PME n'ont pas toujours la surface satisfaisante
pour la mise en place d'opérations de tri sélectif. Tant que
le coût de collecte et d'élimination des déchets mélangés
n'est pas prohibitif, le dirigeant n'investira pas dans le tri sélectif.
Les déchets solides (de type DIB organiques ou non organiques, DIS)
demandent à ne pas être exposés aux intempéries
sous peine de ne pouvoir être valorisés. Le traitement pour l'élimination
du carton ou des déchets de découpe de viande n'est pas le même
lorsqu'il est sec ou mouillé. Le déchet mouillé pèse
plus lourd que celui qui est sec et le coût de collecte qui se facture
au poids augmentera d'autant plus que le déchet sera imbibé
d'eau ou devra faire l'objet d'un tri préalable à sa valorisation.
Dans certains cas l'entreprise devra soit louer des bennes équipées
de moyens d'évacuation d'eau soit louer une benne avec un couvercle
ou encore un compacteur. Le surcoût de la location de la benne par rapport
à un modèle de base doit être estimé en fonction
des quantités de déchets et du coût des filières
de traitement.
Certain type de déchets, de part leur nature, ne sont pas ou peu
valorisables (et posent de grosses difficultés de stockage). Par exemple
le stockage de déchets comme des cartons souillés ou de déchets
organiques (déchets de légumes, pâte à pain) conduit
à la production de nuisances olfactives (fermentation) qui peuvent
être gênantes pour les riverains mais aussi porter atteinte à
l'image de marque de l'entreprise (hygiène, salubrité, etc.).
Il est plus difficile et plus cher de régénérer des
produits mélangés car les repreneurs ne sont pas forcément
équipés, si équipement il y a, pour séparer les
produits avant leur valorisation. Dans tous les cas, il reste que trier des
déchets coûte globalement plus cher que de ne pas les mélanger.
Cas du mélange des huiles usagées mélangées à
des solvants chlorés.
Dans le cas des DIB, il est fréquent que des entreprises utilisent
le service des ordures ménagères de la ville. Certaines sociétés
remplissent parfois jusqu'à deux voire trois poubelles de 120 litres
par jour. Il y de fortes probabilités pour que cette pratique ne puissent
continuer sans soulever de problèmes, ne serait ce que vis-à-vis
des contribuables qui paient pour des déchets qu'ils n'ont pas produit.
C'est l'une des raisons pour lesquelles le décret sur les emballages
industriels et commerciaux fixe une frontière entre les ordures ménagères
et les déchets industriels banals.