Du statut de pays en voie de développement à celui de puissance économique
L’immensité de son territoire place la Chine sur les premières marches de l’économie mondiale. Elle connaît un taux de croissance de 10 % par an sur les vingt dernières années.
Cependant on note un ralentissement, qui reste faible, mais qui est le résultat de nombreuses restructurations de la fonction publique et des entreprises étatiques. La Chine est en phase de transition, de grands changements interviennent et bouleversent cette forte progression.
Les spécialistes de l’économie mondiales estiment que la Chine deviendra la première puissance économique mondiale d’ici 2020, si elle arrive à surmonter les changements.
Mais, cette façade cache de nombreux problèmes sociaux, économiques et environnementaux. Aussi, face au contexte démographique, la règle de l’enfant unique dans les zones urbaines est toujours d’actualité.
Baisse de la consommation des ménages, montée du taux de chômage, baisse des taux d’intérêts, les investisseurs étrangers se font alors de moins en moins nombreux. Les inégalités entre les différentes régions renforcent ce sentiment d’instabilité naissante. Les chiffres sont certes loin d’être catastrophiques mais pour le moins inquiétants. Les dirigeants chinois affirment avec sérénité que ce ralentissement économique n’est pas préoccupant outre mesure et que la Chine le traversera, tout comme elle a su surmonter la précédente crise asiatique.
La Chine s’est tournée vers les autres pays industrialisés, a signé des accords avec l’Europe et est entrée dans l’Organisation Mondiale du Commerce, en espérant que cette accession lui apportera un nouvel élan. Cependant les modalités d’applications de ces accords suscitent encore bien des questions et nécessite de réaliser de profonds changements dans le régime politique actuel (dont la fiscalité), et surtout en raison des constats suivants :
Ces difficultés à surmonter inquiètent les « voisins » proches ainsi que les partenaires commerciaux ; l’équilibre global de toute la zone Asie s’en trouve ébranlée.
A l'heure actuelle, 460 des 500 plus grandes sociétés mondiales ont été installées dans 49 zones de développement économique et technique d'Etat dont la croissance économique s’est accrue de deux chiffres en 2001. Ces zones de développement économique et technique d'Etat, emploient 1,7 million de personnes et ont livré 400 millions de dollars d'impôts à l'Etat en 2001. Le montant des investissements étrangers annuels introduits par ces zones a enregistré une augmentation de 18%. La valeur des capitaux étrangers réellement utilisés dans ces zones a été de 11% de celle du pays. Dans les années à venir, afin de répondre aux exigences de la restructuration économique, l'Etat cessera d'être l'actionnaire principal de sociétés par actions (y compris celles mises à l'OPA) réorganisées à partir d'entreprises publiques. Les entreprises privées ou à capitaux étrangers pourront enfin voir le jour. Les entreprises non publiques, les particuliers et les investisseurs étrangers sont encouragés à participer aux regroupements d'entreprises publiques. (Journal Le quotidien du peuple du 09 juillet 2002).
Le « problème » tibétain |
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