.Cette solution est la plus simple et la plus communément adoptée par ceux qui estiment que leurs déchets resteront toujours des déchets. Or avec la Loi du 13 juillet 1992 relative à l'élimination des déchets et à la récupération des matériaux, les centres d'enfouissement techniques n'admettront plus que les déchets ultimes à partir du 1er juillet 2002. Par conséquent, ces lieux de stockage vont se raréfier et les coûts de stockage augmenter.
De plus, les centres d'enfouissement technique sont obligés, de part la réglementation, de maîtriser, entre autres, les rejets de lixiviats (eaux chargées d'impuretés présentant un risque de pollution des nappes phréatiques) et donc d'investissements lourds. Or pour amortir ces investissements, ces sociétés augmentent leurs tarifs de prestation auprès des sociétés de récupération de déchets qui répercutent à leur tour ces hausses auprès de leurs clients PME / PMI.
De plus, la mise en décharge et de plus en plus sévèrement
contrôlée, et, d'après la réglementation, ce sera
une filière
interdite à partir de 2002 .
En définitive, le coût de mise en centre d'enfouissement technique croît d'année en année et ce de façon certaine et mécanique.
Cette solution a un double objectif :
Actuellement, les PME qui font incinérer leurs déchets industriels banals supportent un coût allant entre 90 et 130 Euros HT/tonne (aux quels s'ajoutent les coûts de location d'une benne ou d'un compacteur, et ceux de l'enlèvement). Certaines sociétés se voient facturer des coûts inférieurs ou supérieurs (entre 70 et 180 euros HT/an) en fonction :
La valorisation énergétique peut être réalisée au sein même des entreprises, à conditions de respecter les points suivants :
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