Choix des matériaux et de leurs applications, dans le cadre de "systèmes constructifs"
Introduction : pas de bons et de mauvais matériaux " en soi "
L’opposition entre matériaux naturels ou traditionnels et matériaux synthétiques ou modernes fait figure d’opposition de principe et se traduit par des clivages idéologiques. Cependant, la distinction est parfois floue, l’évolution se traduit par des filiations : ainsi, le pisé de terre peut être considéré comme un béton maigre, et le béton comme un dérivé du pisé ; le bois peut être employé sous forme de rondins massifs ou conduire à la fabrication de charpentes en lamellé-collé, etc. De plus, les matériaux cherchent souvent à combiner tradition et modernité, en termes d’image : les matériaux traditionnels cherchent à s’inscrire dans la modernité (par exemple, modernité et actualité du matériau terre), tandis que les matériaux modernes font état de leurs racines ancestrales.
Les impacts environnementaux restent à apprécier. Les éco-bilans et analyses de cycle de vie permettent de mettre en évidence ces impacts, mais ils n’apportent généralement pas de réponse en termes de bilan comparatif global, si ce n’est pour des variantes limitées (et non des alternatives majeures radicalement différentes quant à la nature des impacts).
Il n’y a pas de bons et de mauvais matériaux " en soi ", mais de (plus ou moins) bonnes applications ; dès lors, il convient de préciser les applications concernées, les conditions de mise en œuvre, et au delà, plus globalement, les " systèmes constructifs ".
En outre, certains produits, comme les peintures, les vernis et les colles, ne sont que des " compagnons " d’autres produits ou matériaux.
Une attention particulière doit toutefois être portée aux " contaminants ", c’est-à-dire aux produits qui, même s’ils ne sont présents qu’en quantité limitée, sont susceptibles d’avoir des impacts environnementaux importants.
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