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BTP

Les métaux

Le fer et l’acier

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L’acier galvanisé constitue par exemple le matériau des couvertures en tôles, assez présentes dans le Dauphiné et en Savoie, mais la tôle ondulée est de moins en moins utilisée, au profit du bac acier.

En ce qui concerne l’étanchéité des toitures en terrasse, les bacs en acier, comparativement aux revêtements bitumés avec feuille d’aluminium, posent moins de problèmes de surveillance et d’entretien, ont une durée de vie plus longue, et le devenir des déchets est mieux assuré (valorisation, au lieu de difficultés d’élimination).

L’utilisation de l’acier dans le bâtiment s’est développée, entre autre au niveau des structures porteuses (et pas seulement pour des " ronds à béton ", qui peuvent être produits à partir de ferrailles de récupération).

Au Danemark, un programme expérimental de constructions économes en énergie pour le chauffage s’est par exemple traduit par des bâtiments constitués de tôles épaisses d’acier enfoncées dans le sol : alors que le fer est bon conducteur thermique, le sol joue un rôle de fort régulateur thermique.

L’acier doit certes être protégé contre la rouille, par des peintures (dont le " minium ", au plomb) ou des traitements de surface (y compris galvanisation, qui peut s’accompagner d’un pré-laquage) ; ces traitements sont potentiellement très polluants au stade de la fabrication ; les effluents doivent faire l’objet de traitements physico-chimiques, qui conduisent à la production de boues d’hydroxydes à acheminer en Centre d’Enfouissement Technique de classe 1 (ce sont des DIS).

L’efficacité de la protection est fonction :

Les assemblages mécaniques peuvent faire l’objet d’un démontage, mais ce démontage s’avère souvent fastidieux. La démolition de bâtiments à structure métallique avec des engins (la démolition du CES de type Pailleron de l’Arbresle en fournit une illustration), en séparant ensuite les ferrailles sur le chantier, se traduit par des difficultés de chargement des bennes ; s’y ajoute le fait que les éléments métalliques ont des dimensions diverses (problème des éléments longs, et des filins) et occupent beaucoup de volume dans les bennes. Ce type de chantier devrait s’accompagner de l’utilisation d’équipements de cisaillage, de découpage au chalumeau, le cas échéant d’électro-aimants.

 

Le zinc

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Dans certaines régions (en particulier en région parisienne), il a été très utilisé pour les toitures. Les toitures en zinc présentent l’intérêt d’une durée de vie élevée, de l’ordre de cent ans (en fait variable suivant les conditions locales, quant aux agressions dues aux intempéries et à la pollution atmosphérique). On retrouve également le zinc dans les toitures galvanisées (tôles ondulées, etc.).

Le zinc reste en outre utilisé, dans la plupart des constructions, pour les abergements de cheminées et les bordures de toits (à deux pans).

Il l’est également pour les gouttières et les tuyaux de descente d’eaux pluviales ; dans ce domaine, le zinc a subi la concurrence du PVC, moins coûteux ; mais, pour les gouttières, le PVC résiste mal aux ultra-violets, à la grêle, aux chocs par temps froid, etc. L’usage de produits zingués apparaît préférable ; de plus, les produits plus riches en zinc ont une meilleure résistance dans le temps ; ils sont certes plus coûteux lors de l’investissement initial, mais il s’agit d’un investissement rentable, en raison des coûts d’intervention (dépose et repose) associés à des produits de moindre durée. Toutefois, les performances des gouttières en PVC ont elles-mêmes été améliorées, par l’incorporation d’adjuvants comme l’oxyde de titane ; on veillera cependant aux problèmes de pollution posés par cet adjuvant.

Les déchets de zinc ont un potentiel polluant qui doit être pris en considération pour mieux gérer leur devenir ; en outre, pour certaines applications, le zinc est associé au cadmium (produits cadmiés), dont le potentiel de nocivité est élevé. Cependant, certaines formulations de PVC se traduisent également par l’incorporation de cadmium. Dès lors, un choix judicieux nécessiterait de bien connaître les compositions des produits.

 

Le cuivre

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En ce qui concerne la distribution d’eau (y compris pour le chauffage), la Délégation en économies de matières premières avait participé en 1975 à la promotion d’une opération " tubes de cuivre minces ", pour économiser ce métal importé. Cependant, des précautions supplémentaires sont nécessaires au niveau du transport, du stockage et surtout de la mise en œuvre, en raison d’une moindre résistance à l’écrasement.

Le cuivre est en outre utilisé pour les conducteurs électriques, bien que l’utilisation de l’aluminium progresse pour certaines applications (elle a été encouragée après 1973, dans le cadre de la politique d’économies de matières premières -y compris énergétiques- importées).

On le retrouve également sous forme d’alliages : le laiton est utilisé en plomberie, avec des problèmes relatifs aux soudures.

Pour les canalisations d’eau et de chauffage, le cuivre est concurrencé par divers plastiques, dont le polyéthylène réticulé, non recyclable.

Pour les toitures, l’utilisation du cuivre permet de réaliser des couvertures d’une longévité, mais le coût initial est élevé.

Les réalisations en Rhône-Alpes sont peu nombreuses : on peut citer le chantier du manège à Chambéry, quelques églises et autres bâtiments, y compris quelques maisons individuelles ; les toitures en cuivre sont beaucoup plus fréquentes à Genève ou à Turin.

 

Le plomb : dangereux et en régression

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En ce qui concerne les dangers du plomb et de ses dérivés, pour l’homme et l’environnement, on se rapportera par exemple à la publication récente du " CECAD - Plomb ".

Son usage dans le bâtiment a fortement régressé.

Exemples d'applications traditionnelles.

 

L’aluminium

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Au niveau national, la consommation d’aluminium dans le bâtiment s’établissait comme suit, en 1995 :

Les déchets d’usage sont estimés à 30 000 tonnes par an. Pour l’an 2000, on estime une production de déchets d'aluminium de 60 000 tonnes par an.

L’utilisation de l’aluminium se développe notamment dans les huisseries, en premier lieu pour les commerces, puis les bureaux et l’habitat. Les cadres en acier laqué au four se traduisent par des problèmes de résistance aux chocs des peintures, pour des usages " grand public ".

Toutefois, les portes en aluminium classiques peuvent être mal adaptés pour des lieux de passages intenses (le Campus de la Doua en a fait l’expérience, qui a conduit à leur dépose au profit de cadres en acier).

Le coût énergétique élevé associé à la production rend très souhaitable un recyclage (qui nécessite près de 20 fois moins d’énergie que la fabrication à partir de bauxite).

Du fait de la valeur-métal, et en moyenne européenne, la profession estime que 85 % des quantités d’aluminium utilisées dans le bâtiment sont recyclées après démolition ou rénovation.

Lors d’un recyclage, on veillera toutefois aux problèmes de pollution résultant des vernis de protection de l’aluminium. Ce recyclage devrait être là encore opéré dans des affineries bien équipées quant aux dispositifs antipollution.

De façon plus ambitieuse, la profession ne pourrait-elle pas s’engager dans une opération de reprise " systématique ", outre des chutes de chantiers d’installation, des déchets de démolition en aluminium, notamment en ce qui concerne les profilés, et en particulier ceux utilisés pour les huisseries ? La communication associée pourrait avoir des retombées commerciales positives (gains en parts de marché vis-à-vis de matériaux concurrents).

 

Conclusion

En comparaison des plastiques, ou encore des bétons, les métaux présentent l’intérêt d’avoir une valeur de récupération évitant leur mise en décharge. Cependant, le potentiel toxique du plomb est élevé, et le fer doit être protégé contre la rouille. De plus, le recyclage ne doit pas être polluant, ce qui conduit à préconiser un recyclage dans des usines bien équipées quant aux dispositifs de dépollution, contrairement aux petites affineries de non-ferreux, en régression dans les pays industrialisés. S’y ajoutent des usages diffus ou dispersés (par exemple dans les peintures), qui ne permettent guère d’envisager leur recyclage.

Métaux et plastiques sont en outre présents conjointement dans diverses applications, comme les produits électriques et électroniques. Ces produits sont de plus en plus nombreux dans le bâtiment, qu’il s’agisse des détecteurs, coupe-circuits, disjoncteurs, compteurs et des multiples systèmes de régulation. Ils s’accompagnent dans divers cas de substances toxiques ou dangereuses, donc problèmes relatifs à leur fin de vie.

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