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BTP

A la recherche de la " qualité totale ", et approche en termes de " coût généralisé "

Les experts estiment le coût de la non-qualité à 10 à 15 % du coût de la construction. Chaque année en France, plus de 100 000 désordres et malfaçons sont déclarés aux assureurs (en septembre 1996, le label " Qualibat " avait déjà été attribué à 71 entreprises rhône-alpines).

La non-qualité renvoie en fait à des défauts dans l’exécution, mais aussi en amont à des défauts de conception, et en aval à des défauts dans l’entretien et la maintenance.

Ainsi, quant à la conception des constructions scolaires, le Centre de Conseil Technique aux collectivités locales, rattaché à la sous-direction des Affaires Territoriales du Ministère de l’Education Nationale, a publié un livret, accompagné de photos et diapositives, présentant des exemples-types de pathologies, en montrant les désordres susceptibles de survenir (: " Pathologie des Constructions Scolaires ", 1993).

D’une façon plus générale, il convient de prendre en compte les coûts aux différents stades, et dès lors le " coût global " comprend (Service Technique de l’Urbanisme : " Coût global de l’aménagement ") :

Force est de souligner l’importance des coûts d’exploitation et de maintenance, en raison d’une durée de vie longue des bâtiments ; s’y ajoutent les coûts de réparation.

Position d'ECRIN (Recherche - Industrie) " Matériaux Industriels pour le Génie Civil " (MIGEC), présidé par G. Ribes.

Quelques formations en Rhône-Alpes.

Au stade de l’exploitation, la thermique est fonction par exemple de l’orientation des façades et de la forme des bâtiments : influence des apports solaires, régime des vents, compacité, création de sas, etc., sachant qu’il est plus difficile de lutter contre la chaleur que contre le froid. L’inertie thermique est également fonction du choix des matériaux. Exemples.

Quant au bruit (d’origine externe ou interne), la prise en compte du confort acoustique dès la conception du bâtiment permet d’éviter des travaux de rattrapage dont le coût est souvent très élevé.

Il convient en outre de tenir compte d’exigences ou de contraintes particulières en raison des types d’utilisation. Ainsi, en ce qui concerne les constructions scolaires notamment du second degré, le Ministère de l’Education Nationale a formulé diverses recommandations (Service Technique de l’Urbanisme : " Coût global de l’aménagement ")

Cas des locaux de l’INSA de Lyon.

Pour la gestion de l’eau, il convient de développer la réflexion - au stade la conception - relative à des réseaux séparatifs : collecte séparée des eaux pluviales, stockage éventuel, utilisation pour l’arrosage et le refroidissement de certains appareils, alimentation de chasses d’eau (y compris chasses d’eau automatiques en sous-sol, pour éviter certains problèmes d’odeurs liés à la stagnation), évacuation par puits perdu au lieu d’utiliser le réseau du tout-à-l’égout, etc.

Dans le cadre des réalisations de bâtiments HQE , une opération de 12 logements collectifs et 5 pavillons à Meillonnas, dans l’Ain, expérimente l’installation d’un double circuit : eau potable et eau de récupération pour les chasses d’eau et l’arrosage. L’eau pluviale, captée en toiture, fait l’objet d’une réserve-tampon dans les combles et d’un stockage en sous-sol.

Sur un plan plus général, il a été proposé d’introduire les exigences d’une approche en termes de " coût global " (y compris consommation d’énergie, maintenance, etc.) dans les appels d’offres.

En raison de la nécessité de tenir compte des différents stades et de la multiplicité des acteurs, il convient de considérer " la chaîne de la qualité " ; la chaîne des responsabilités et des savoir-faire va des concepteurs aux ouvriers. Le rapport de la Commission Interministérielle pour la qualité (J. Graindorge et Ph. Saint-Raymond) a suggéré une approche de la qualité par trois volets complémentaires : la voie consumériste, la voie industrielle et la voie environnementaliste.

D. Bidou estime que l’approche en termes de " coût global " ne considère souvent qu’un temps trop limité de la vie d’un bâtiment, soit 10 à 15 ans, alors que la durée de vie réelle est beaucoup plus longue (ainsi, l’Office suisse des constructions fédérales prend en compte une durée d’utilisation de 80 ans pour les bâtiments et leurs structures porteuses). De plus, il souhaiterait que la méthode de calcul du coût global soit véritablement significative du coût écologique. Il insiste en outre sur le fait que la qualité environnementale d’une construction ne peut être dissociée de sa qualité générale, tant du point de vue économique que du point de vue pratique.

Le label Qualitel, créé en 1974 et amélioré depuis, prend en considération notamment la protection contre le bruit, le niveau prévisionnel des charges de chauffage et d’eau chaude sanitaire, le confort thermique d’été, le coût d’entretien des façades et des toitures, etc.

Dans le cadre du Plan Construction et Architecture (PCA) et de son programme " Ecologie et habitat, bâtir avec l’environnement ", l’ATEQUE (Atelier d’Evaluation de la qualité Environnementale) a été créé, la procédure REX " Chantiers verts " a été lancée, ainsi que le programme de réalisations expérimentales de bâtiments " à haute qualité environnementale ".

L’objet de la présente analyse est plus limité, puisqu’il s’agit de prévenir la production de déchets, mais elle ne saurait ignorer les autres impacts et les autres exigences.

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